SharePoint vs Confluence : lequel choisir ?

SharePoint vs Confluence : différences et similitudes

Les plateformes dédiées à la collaboration et à la gestion des connaissances permettent de réduire la fragmentation documentaire, de favoriser la communication entre départements et d’améliorer globalement la qualité du travail en entreprise. Quelle que soit leur taille, les organisations font face à des problématiques communes, dont la scalabilité.

À mesure que les documents et informations se multiplient, l’absence d’un système de classification adéquat expose à un risque élevé de duplication ou de perte de données, avec des conséquences importantes en matière d’efficacité et de conformité.

Pour cette raison, il est essentiel d’adopter une plateforme centralisée permettant de :

• standardiser les processus internes ;
• faciliter la mise à jour des informations ;
• surveiller comment les données sont conservées, modifiées et partagées.

SharePoint et Confluence sont parmi les solutions les plus appréciées pour atteindre ces objectifs.

Confluence est un produit lancé par Atlassian en 2004, pour fournir un wiki collaboratif permettant de centraliser documents, procédures et pages de contenu, tout en organisant les informations dans des espaces faciles à gérer et à consulter.

Le système repose sur le concept de base de connaissances, dans lequel chaque département peut créer des pages et sous-pages contenant du texte, des images ou des pièces jointes, avec des fonctionnalités de commentaires et d’édition simultanée. Les informations sont structurées selon une hiérarchie assez intuitive, et la fonction de recherche interne propose des contenus associés.

Parmi les points forts, on retrouve l’intégration avec Jira, un autre outil d’Atlassian dédié à la gestion de projets et de tickets.

Les utilisateurs dans les environnements de développement logiciel apprécient tout particulièrement la possibilité de lier des tickets spécifiques, de créer des backlogs et de documenter chaque phase du cycle de vie d’un projet de manière centralisée.

En termes de compétences requises, Confluence est généralement plus simple à mettre en œuvre que SharePoint, en particulier si le besoin principal est de créer un référentiel interne.

En plus de Jira, Confluence peut également s’intégrer avec Trello et Bitbucket.

Cela signifie que, pour une équipe de développement qui utilise Jira pour le suivi des bugs et Trello pour la planification des tâches, Confluence peut servir à la fois d’archive documentaire et de "hub de connaissances" en lien avec les objectifs produits.

Il est aussi courant d’utiliser Slack comme plateforme de messagerie, qui, grâce à des connecteurs spécifiques, permet de recevoir des notifications sur les mises à jour de pages Confluence ou de générer des liens rapides vers des documents archivés durant les conversations.

En ce qui concerne la configuration de Confluence, comme la création de modèles personnalisés ou l’utilisation de plugins pour gérer des workflows spécifiques, il faut disposer de compétences pour développer ces extensions, sans qu’un niveau avancé de programmation ne soit nécessaire.

 

Aperçu de Confluence

 

SharePoint est né au début des années 2000 comme partie intégrante de l’écosystème Microsoft 365. Son objectif initial était de fournir un système de gestion documentaire et de collaboration intégré à Word, Excel, PowerPoint et toutes les autres applications de la suite Microsoft.

Avec le temps, la plateforme a toutefois élargi son périmètre, devenant un véritable framework pour construire un intranet, des bibliothèques de fichiers partagés et des portails de communication.

Du point de vue des fonctionnalités de base, SharePoint permet de :

• Créer des sites et des bibliothèques documentaires dans lesquels on peut charger, rechercher et accéder à toutes les versions des contenus de manière granulaire.
  
  
• Gérer les autorisations utilisateurs afin de définir quels groupes peuvent modifier, consulter ou partager les éléments archivés.
  
  
• Intégrer les web parts de Microsoft 365 (par exemple, un calendrier de groupe associé à Outlook, un flux de publications Viva Engage, un tableau de bord Power BI ou un plan de projet créé avec Planner).
  
  
• Concevoir les pages de sites d’entreprise comme l’intranet et l’extranet, incluant des actualités, alertes, supports de formation et données provenant de sources externes, pour connecter les personnes internes et externes à l’organisation.
  
  

La majorité des entreprises qui adoptent SharePoint tirent avantage de son intégration étroite avec Teams et OneDrive, ce qui leur permet de centraliser les flux de communication et de collaboration au cœur de leurs activités quotidiennes.

 

SharePoint vs Confluence : guide pour faire le meilleur choix

Après notre brève introduction à SharePoint Online et Confluence, nous poursuivons avec la comparaison de ces deux outils en approfondissant la manière dont chaque solution répond aux besoins d’intranet, de base de connaissances et de collaboration. Nous verrons également les critères à prendre en compte pour évaluer un scénario de migration.

 

 

Gestion des connaissances et gestion documentaire

Lorsque l'on parle de gestion des connaissances, on fait référence à la capacité d’une entreprise à organiser, partager et maintenir à jour son patrimoine informationnel. Sous cet angle, SharePoint et Confluence répondent de manière différente aux besoins des organisations.

En commençant par SharePoint, en raison de sa relation étroite avec Microsoft 365, ses fonctionnalités facilitent la gestion des documents structurés, avec un système robuste de gestion des versions et des autorisations granulaires.

Cela permet de diviser les contenus par sites, bibliothèques et listes personnalisées, tout en ayant toujours la possibilité de définir qui peut modifier ou simplement lire. Les processus d’indexation et la recherche, basée sur Microsoft Search, aident également à retrouver rapidement les fichiers, tandis que les métadonnées simplifient le processus de classification et de récupération des informations.

 

Gestion documentaire dans l’intranet SharePoint de intranet.ai

 

Confluence, en revanche, est conçu comme une plateforme de type wiki et met l’accent sur la création d’espaces où les pages textuelles deviennent un atout dynamique. La collaboration se fait par une édition simultanée, incluant des commentaires et une architecture hiérarchique par thématiques.

Bien qu’il permette le téléchargement de documents, Confluence mise davantage sur le texte partagé, les pages de documentation et les notes de projet. L’activité de gestion des connaissances se concentre donc sur la création de référentiels d’articles, de guides et de procédures, toujours enrichis de discussions contextuelles.

Du point de vue de l’usage, si SharePoint est idéal pour centraliser les documents, les communications et les services d’entreprise tout en respectant des normes élevées de conformité et des contrôles d’accès stricts, Confluence est plus léger pour la production de contenus textuels et le partage d’idées de manière moins formelle, en particulier lorsqu’il s’agit de cycles de développement logiciel.

 

Gérer le lancement d’un produit dans Confluence

Création de sites d’entreprise

Pour la création de portails internes, SharePoint fournit une structure qui permet de construire :

• des sites de communication pour diffuser des actualités et des ressources ;
• des sites d’équipe pour soutenir les activités d’un groupe de travail ;
• des hub sites pour regrouper plusieurs entités de l’entreprise avec une navigation unifiée.

L’utilisateur peut personnaliser la mise en page à l’aide de web parts, en ajoutant des fonctionnalités comme des calendriers de groupe, des listes de tâches et des bibliothèques de documents, toujours selon une logique d’intégration avec l’écosystème Microsoft. De nombreuses entreprises tirent parti de cette flexibilité pour enrichir l’intranet avec des fils d’actualités, des espaces réservés aux départements et des liens vers les applications les plus utilisées.

Confluence, en revanche, privilégie la création d’espaces thématiques plutôt que de véritables sites. Il n’offre donc pas la même variété d’outils que SharePoint pour la création de portails d’entreprise, bien qu’il soit possible de concevoir des pages d’accueil pour chaque espace de collaboration.

Cette approche est utile pour créer des wikis et des bases de connaissances ; toutefois, elle peut exiger davantage d’efforts en cas de besoin de déployer un site complet, avec des composants de navigation et des contenus plus structurés.

 

Exemple d’intranet SharePoint construit avec intranet.ai

Versioning, personnalisation et intégration avec des environnements externes

En matière de versioning des contenus, SharePoint et Confluence reposent sur des logiques assez différentes. Le premier permet de gérer plusieurs versions d’un même document, avec des options de check-in et check-out et un contrôle granulaire des accès utilisateurs ; le second archive l’historique des pages, permettant de visualiser à tout moment les versions précédentes et de comparer les différences, tout en restant principalement axé sur les mises à jour textuelles.

En ce qui concerne la personnalisation, SharePoint de Microsoft 365 se distingue par une certaine flexibilité, allant de la modification des thèmes à l’ajout de web parts personnalisées, jusqu’au développement de composants plus complexes à l’aide du SharePoint Framework ou de plateformes comme Power Apps.

Confluence ne va pas aussi loin, sauf si l’entreprise choisit d’adopter les plugins disponibles sur la marketplace d’Atlassian.

Enfin, en termes d’intégration avec des environnements externes, SharePoint bénéficie surtout de la compatibilité native avec l’écosystème Microsoft.

Comme mentionné en début d’article, Confluence s’intègre facilement avec Jira, Trello et Bitbucket, et propose également de nombreux plugins pour se connecter à Slack et à d’autres outils tiers.

 

Intégration de Microsoft Viva et Teams avec l’intranet SharePoint de intranet.ai

Coûts et licences

Le modèle de licence de SharePoint est généralement inclus dans les plans Microsoft 365 Business (formules Standard ou Premium) et les plans Enterprise (E3 ou E5). Cela signifie que l’abonnement mensuel ne couvre pas uniquement l’utilisation de SharePoint, mais aussi divers services, dont la suite Office, Teams, Exchange et OneDrive.

Dans les entreprises de taille moyenne ou grande, l’acquisition de Microsoft 365 est souvent une évidence, ce qui fait de SharePoint une valeur ajoutée plutôt qu’un coût supplémentaire. En revanche, dans les organisations qui n’ont pas besoin de l’ensemble de l’écosystème Microsoft, il peut être nécessaire de justifier les coûts et la complexité additionnels.

Confluence adopte une tarification basée sur le nombre d’utilisateurs et le type de formule (Standard, Premium, Enterprise), avec parfois des limites en termes d’espace et de fonctionnalités. Les entreprises souhaitant étendre la plateforme à des centaines ou milliers d’utilisateurs peuvent donc voir leurs dépenses augmenter considérablement.

En entrant davantage dans le détail, les coûts actuels d’accès à SharePoint et Confluence sont résumés dans le tableau ci-dessous.

 

SharePoint vs Confluence : comparaison des prix

Type de licence	Produit	Prix
Microsoft 365 Business Basic	SharePoint	5,60 € par utilisateur et par mois
Microsoft 365 Business Standard	SharePoint	11,70 € par utilisateur et par mois
Microsoft 365 Business Premium	SharePoint	20,60 € par utilisateur et par mois
Microsoft 365 E1	SharePoint	7,40 € par utilisateur et par mois
Microsoft 365 E3	SharePoint	23,10 € par utilisateur et par mois
Microsoft 365 E5	SharePoint	39,50 € par utilisateur et par mois
Gratuit	Confluence	Gratuit pour un maximum de 10 utilisateurs, avec fonctionnalités de base.
Standard	Confluence	5,75 € par utilisateur et par mois, avec fonctionnalités supplémentaires par rapport à la formule gratuite.
Premium	Confluence	11 € par utilisateur et par mois, avec fonctionnalités avancées, support 24h/24 et 7j/7, et stockage illimité.
Enterprise	Confluence	Disponible uniquement avec abonnement annuel, avec des fonctionnalités pour les grandes organisations. Le prix varie selon les besoins.

SharePoint vs Confluence : lequel choisir ?

Pour conclure la comparaison entre SharePoint Online et Confluence, nous résumons dans le tableau suivant les avantages et les limites principaux des deux plateformes, afin d’aider chaque entreprise à choisir la solution la plus adaptée.

 

Avantages et inconvénients de SharePoint et Confluence

Domaine d’utilisation	Fonctionnalités de SharePoint	Fonctionnalités de Confluence
Gestion documentaire	Excellente pour gérer des documents structurés via une collaboration en temps réel, le versioning et des autorisations granulaires. MAIS moins intuitive pour la création de contenus non structurés.	Très bon pour créer des bases de connaissances et partager des informations de manière collaborative. MAIS versioning limité aux contenus textuels. MAIS moins adapté à la gestion de documents complexes.
Sites d’entreprise	Grande flexibilité dans la création de sites avec des mises en page personnalisées. MAIS peut nécessiter des compétences techniques pour des personnalisations avancées.	Excellent pour créer des wikis et des espaces collaboratifs. MAIS limité dans la création de sites complexes avec navigation et contenus structurés.
Intégrations	Intégration native avec les produits Microsoft (Teams, Outlook, OneDrive, Viva et Power Platform). MAIS peut nécessiter des extensions personnalisées pour s’intégrer à des produits non Microsoft.	Intégration native avec Jira, Trello, Slack et autres apps d’Atlassian. MAIS peut nécessiter des extensions personnalisées pour s’intégrer à Microsoft et à d’autres produits tiers.
Collaboration	Solide pour la gestion collaborative de documents et contenus d’entreprise. Peut être enrichi avec des web parts personnalisées (comme celles d’intranet.ai) pour accroître l’engagement et faciliter l’échange d’idées.	Édition collaborative en temps réel, avec commentaires et mentions contextuelles. MAIS moins orienté vers la gestion collaborative d’archives structurées.

De Confluence à SharePoint, comment gérer la migration en toute sécurité

Décider de migrer de Confluence vers SharePoint Online peut découler de différents facteurs, notamment du souhait d’aligner la collaboration interne à l’écosystème Microsoft 365.

Ce choix devient souvent nécessaire lorsque les fonctions de Confluence, centrées sur la création de wikis, ne répondent plus aux besoins d’une entreprise en croissance, ou lorsque l’on souhaite adopter une plateforme unique pour gérer son intranet, ses archives documentaires et l’automatisation des processus internes.

Un autre aspect à considérer concerne la conformité réglementaire.

SharePoint s’appuie sur des mécanismes de sécurité avancés, avec des contrôles granulaires sur les autorisations et les règles de conservation des données. Dans des contextes régis par des réglementations strictes (comme les départements financiers ou les entreprises du secteur de la santé), le passage à un environnement dans lequel le cycle de vie des documents est régi par des politiques uniformes constitue une raison plus que suffisante pour justifier la migration.

Naturellement, un processus de migration n’est pas sans complexités.

Le transfert des pages créées dans Confluence, enrichies de textes, images, pièces jointes, commentaires et liens, doit garantir que les liens internes et les hiérarchies d’espace restent cohérents dans la nouvelle structure sous SharePoint.

Il est en particulier nécessaire de prendre en compte la distinction entre les pages wiki et les bibliothèques de documents, car la logique d’archivage change.

Par exemple, les pièces jointes, qui dans la plateforme Atlassian sont intégrées directement dans les pages, pourraient être mieux placées dans des bibliothèques documentaires spécifiques dans SharePoint.

La gestion des autorisations est d’une importance capitale.

Confluence gère généralement les accès via des groupes Atlassian, tandis que SharePoint utilise des listes de contrôle liées aux sites et à leurs bibliothèques associées.

Par conséquent, avant de procéder, il est recommandé de mapper les correspondances entre les groupes dans Confluence et les groupes ou rôles de Microsoft 365, afin d’éviter que des départements entiers ne perdent l’accès à leurs documents ou, à l’inverse, n’obtiennent des autorisations inappropriées.

 

 

Passons maintenant à la partie technique.

Pour réaliser la migration, on peut adopter une approche plus manuelle ou recourir à des solutions tierces spécialement conçues pour connecter Confluence à SharePoint.

L’approche manuelle repose souvent sur l’exportation des contenus dans des formats intermédiaires (comme les fichiers HTML ou XML), suivie de l’importation dans SharePoint, avec un travail minutieux pour corriger les liens.

Il s’agit d’une méthode peu coûteuse en termes de licences, mais qui peut s’avérer très exigeante pour les équipes chargées du transfert des données, avec des risques non négligeables de duplication ou de perte d’informations migrées.

C’est pourquoi il est souvent préférable d’opter pour des solutions tierces offrant des fonctionnalités d’importation de données plus avancées. Ces outils sont capables de préserver la structure des pages et de migrer, avec un risque d’erreur réduit, des éléments comme les commentaires, les étiquettes et les pièces jointes.

Certaines de ces solutions incluent même une interface de mapping entre les groupes d’autorisations.

Il s’agit donc de logiciels qui s’intègrent aux API de Confluence et SharePoint pour automatiser une grande partie du processus de migration, en limitant les risques de corruption des fichiers. Parmi les plus utilisés, on peut citer ShareGate, AvePoint Fly et Xillio.

 

Gérer la migration de Confluence vers SharePoint en toute sécurité avec ShareGate

 

Comme bonne pratique, nous recommandons de cartographier à l’avance la structure cible de SharePoint, en décidant quels sites et bibliothèques correspondront aux différents espaces présents dans Confluence. Ensuite, il est utile de réaliser des tests pilotes sur un échantillon de contenus et de planifier les phases de vérification, afin d’être préparé en cas d’incohérences techniques.

Pour éviter la perte d’informations importantes, il est également conseillé d’effectuer des sauvegardes préalables de l’ensemble de l’archive dans Confluence, y compris les versions historiques de chaque page et leurs pièces jointes.

Enfin, il ne faut jamais négliger la formation et la communication interne.

Lors du passage de Confluence à SharePoint, les chemins d’accès et les logiques de navigation changent. Toutes les personnes dans l’entreprise doivent savoir comment retrouver les documents dans le nouvel environnement, en disposant des indications et connaissances nécessaires pour accéder aux contenus dont elles ont besoin sans devoir solliciter constamment leurs collègues.

Pour cette raison, nous conseillons d’organiser de courtes sessions de formation à l’usage du nouvel environnement SharePoint, ainsi que de diffuser des mises à jour et des guides dédiés à chaque département et rôle.

Si l’entreprise ne dispose pas des compétences nécessaires pour gérer la migration, tant sur le plan technique que sur le plan de la formation, elle peut toujours faire appel à des consultants externes, parmi lesquels on ne peut manquer de citer les experts du groupe intranet.ai.

Avec plus de vingt ans d’expérience, nous pouvons accompagner chaque entreprise dans la création de son digital workplace. La migration fait partie de nos services, tout comme la possibilité de solliciter notre accompagnement pour former les utilisateurs et gérer efficacement la communication interne grâce aux fonctionnalités de notre intranet basé sur SharePoint.

En l’absence des bonnes compétences, certaines entreprises choisissent (à tort) de gérer la migration de manière autonome, pour ensuite devoir consacrer énormément de temps, d’énergie et d’argent à réparer les dommages causés à leur infrastructure.

D’autres entreprises encore recourent à des solutions inadaptées aux besoins réels des collaborateurs, ce qui aboutit à un investissement sans retour possible.

Quelles sont ces solutions ?

Nous les découvrirons dans la prochaine section.

Alternatives open source à SharePoint : est-ce que cela en vaut la peine ?

Nous avons vu que SharePoint Online est une plateforme complète de collaboration et de gestion documentaire, conçue pour s’intégrer parfaitement à l’écosystème Microsoft 365.

Elle offre un environnement solide, sécurisé et constamment mis à jour (par Microsoft elle-même), capable d’améliorer la productivité globale d’une organisation grâce à une meilleure communication et collaboration entre collègues et départements.

Cependant, dans certaines situations, une entreprise peut envisager des alternatives open source à SharePoint. Les raisons qui pourraient motiver ce choix (au-delà d’une évaluation erronée de son infrastructure numérique) incluent notamment :

• Moins de dépendance à Microsoft : les entreprises qui utilisent d'autres technologies peuvent préférer des plateformes compatibles avec d'autres standards.
  
  
• Budget très limité : lorsqu’on souhaite intégrer des fonctionnalités spécifiques à un seul processus, comme la gestion documentaire, des solutions alternatives peuvent être envisagées, bien qu’il existe des formules de licences et des plans Microsoft conçus pour les structures n’ayant pas les ressources nécessaires à l’adoption d’une plateforme complète de digitalisation.
  
  

Il est néanmoins important de souligner que la complétude et la fiabilité de SharePoint offrent plus de garanties en termes d’efficacité et de sécurité, surtout lorsqu’il s’agit d’unifier les outils de travail dans un seul écosystème.

Si une entreprise souhaite malgré tout explorer d’autres options pour migrer ses données depuis Confluence, il est utile de savoir ce que propose le marché.

Parmi les principales alternatives open source à SharePoint, on peut citer :

• Alfresco : reconnu pour l’Enterprise Content Management et la gestion documentaire à grande échelle. Il propose une architecture modulaire et des fonctionnalités d’audit avancées, mais peut nécessiter des compétences techniques pour une configuration optimale.
  
  
• Nuxeo : combine ECM et gestion des actifs numériques. Intègre des fonctionnalités d’intelligence artificielle utiles pour analyser de grands volumes de documents, mais l’adoption peut être complexe sans accompagnement expert.
  
  
• Liferay : conçu comme une plateforme d’expérience digitale et portail web d’entreprise. Adapté à la création d’intranet avec des fonctionnalités sociales, mais peut nécessiter des développements techniques pour atteindre le niveau d’intégration native que SharePoint garantit avec Microsoft 365 et, en matière sociale, avec Viva Engage.
  
  

Ces solutions open source peuvent être intéressantes pour ceux qui recherchent une flexibilité maximale de développement et des coûts de licence réduits (ou inexistants dans les versions communautaires). Toutefois, la charge de configuration et de maintenance repose entièrement sur l’entreprise, qui doit assurer les mises à jour, la sécurité et la correction des bugs, contrairement à un service cloud géré comme Microsoft 365.

C’est aussi pour cette raison que de nombreuses entreprises choisissent SharePoint.

Comme nous venons de le souligner, Microsoft garantit des correctifs de sécurité et des mises à jour constantes, contribuant à réduire les risques de vulnérabilités. En outre, SharePoint s’intègre parfaitement aux outils de la suite, offrant un environnement de travail unifié et simplifié pour la collaboration au quotidien.

Même s’il est vrai que les solutions open source sont souvent personnalisables, SharePoint, bien qu’il s’agisse d’une solution entreprise, reste très flexible grâce à ses connecteurs et API permettant une intégration avec des solutions tierces.

Contrairement à de nombreuses solutions open source, Microsoft et son réseau de partenaires (comme intranet.ai) offrent un service d’assistance professionnelle, avec des ressources et des compétences spécialisées prêtes à intervenir à chaque étape de la migration et de la création de votre digital workplace.

Pour les structures ne disposant pas d’une équipe IT interne ou ne maîtrisant pas la gestion de SharePoint, il est possible (et même recommandé) de faire appel à un partenaire Microsoft comme intranet.ai, qui peut fournir un accompagnement pour :

1. Gérer la migration depuis des plateformes open source (ou d’autres systèmes) vers SharePoint, en minimisant les risques de perte de données et en garantissant une transition fluide.
   
   
2. Personnaliser le nouvel environnement SharePoint selon les besoins spécifiques de l’organisation, grâce à une expertise approfondie de l’écosystème Microsoft et à nos meilleures pratiques consolidées.
   
   
3. Former les utilisateurs à l’utilisation de SharePoint et du digital workplace intégré, afin de rendre les équipes autonomes dans la gestion de leurs activités.
   
   
4. Maximiser l’intégration avec Microsoft 365 via la mise en œuvre d’automatisations personnalisées et l’ajout de contenus et de fonctionnalités visant à accroître l’utilité, l’engagement et l’adoption de la nouvelle plateforme.
   
   

En conclusion, on peut affirmer que les solutions open source ou d’autres plateformes commerciales comme Confluence ne sont valables que dans certains cas spécifiques : lorsqu’il y a un besoin très ciblé ou si l’entreprise souhaite intervenir massivement sur le code source.

Dans les autres cas, SharePoint reste le choix le plus solide pour ceux qui veulent un système de gestion documentaire et de collaboration intégré, constamment mis à jour et capable de garantir la meilleure sécurité pour les données de l’entreprise.

Et avec le soutien du groupe intranet.ai, même les structures sans compétences internes peuvent adopter avec succès cette plateforme puissante et tirer pleinement parti de ses fonctionnalités.

FAQ sur SharePoint et Confluence

Quelle est la principale différence entre SharePoint et Confluence ?

La principale différence concerne la structure et l’approche des deux plateformes. SharePoint est conçu pour la gestion documentaire, la création de portails d’entreprise et l’intégration avec Microsoft 365, tandis que Confluence est une plateforme de type wiki axée sur la collaboration à travers des contenus textuels et des pages structurées.

Quelle plateforme est la mieux adaptée à la gestion documentaire ?

SharePoint est plus adapté à la gestion de documents complexes grâce à son versioning avancé, ses autorisations granulaires et la classification via des métadonnées. Confluence est plus efficace pour la production et le partage de contenus textuels, mais moins indiqué pour l’archivage de fichiers structurés.

SharePoint est-il plus difficile à utiliser que Confluence ?

Confluence est généralement plus simple à adopter, notamment pour les équipes qui travaillent sur des contenus textuels. SharePoint offre une gamme de fonctionnalités plus large, mais peut nécessiter davantage de compétences techniques pour les configurations avancées et les personnalisations.

Peut-on utiliser Confluence pour créer des sites d’entreprise comme avec SharePoint ?

Confluence permet de créer des espaces collaboratifs et des pages d’accueil pour la documentation, mais n’offre pas les mêmes fonctionnalités que SharePoint pour la construction d’un intranet ou de portails d’entreprise complets, avec mises en page personnalisées et web parts interactives.

Avec quels outils SharePoint et Confluence s’intègrent-ils ?

SharePoint s’intègre nativement avec les outils Microsoft comme Teams, OneDrive, Outlook et Power Platform. Confluence s’intègre avec les outils Atlassian comme Jira, Trello et Bitbucket, ainsi qu’avec Slack via des connecteurs dédiés.

Comment fonctionne le versioning des contenus dans SharePoint et Confluence ?

SharePoint gère les versions de documents de manière avancée, permettant un contrôle détaillé des modifications. Confluence conserve l’historique des pages wiki, offrant des fonctionnalités utiles pour comparer les modifications textuelles, mais ne gère pas les fichiers de manière aussi structurée que SharePoint.

Comment fonctionne la licence pour SharePoint et Confluence ?

SharePoint est inclus dans les abonnements Microsoft 365, ce qui est avantageux pour ceux qui utilisent déjà la suite. Confluence propose un plan gratuit jusqu’à 10 utilisateurs, avec des formules payantes offrant des fonctionnalités supplémentaires selon les besoins de l’entreprise.

Quand est-il pertinent de migrer de Confluence à SharePoint ?

La migration est conseillée lorsque l’on souhaite unifier la gestion des contenus au sein de l’écosystème Microsoft 365, ou lorsque l’on a des exigences élevées en matière de sécurité, de conformité et d’automatisation.

La migration de Confluence vers SharePoint est-elle complexe ?

La migration peut être complexe en raison des différences dans la gestion des autorisations, de la structure et des pièces jointes. Il est recommandé d’utiliser des outils comme ShareGate ou AvePoint Fly pour assurer la cohérence et limiter les risques de perte de données.

Les solutions open source peuvent-elles remplacer SharePoint ou Confluence ?

Les alternatives open source peuvent être valables pour des besoins très spécifiques ou en cas de budget limité, mais elles requièrent un haut niveau de compétence technique. SharePoint garantit des mises à jour régulières, une meilleure sécurité et une intégration parfaite avec Microsoft 365.